Préambule
Pourquoi un tour du monde ?
Tours du monde insolites
Recommandations
Où s’arrête quelque chose, où commence autre chose
Différence entre sagesse, spiritualité, foi et croyance
Pré-éPILOGUE
Pré-conclusion
L’Odyssée d’Ulysse
« Tout ce qui peut être imaginé est réel »
Picasso
Dans l’héroïne de l’Odyssée que raconte Homère vers la fin du VIII siècle avant Jésus Christ, Ulysse va chercher, voir et comprendre le monde qui l’entoure et l’héberge. Un merveilleux et mythique voyage, de vingt années autour de la planète, du bassin méditerranéen, qu’ Homère relate magnifiquement, pour en faire une des toutes premières œuvres de la littérature. Vingt ans d’un périlleux voyage rempli d’aventures singulières et mythiques, qui l’on mené, par-delà les mers, les îles, les montagnes les cieux, habités par des Dieux, des magiciennes, des muses, des rois et des gueux. Vingt ans à chevaucher, piloter, naviguer et voler sans arrêt obligé de s’adapter ou d’exploiter toutes les diverses facettes de sa nature.
Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne
« Ignorant d’où je viens, incertain où je vais »
Alphonse de Lamartine
Phileas Fogg, gentleman anglais, membre éminent du Réform Club est un homme curieux, à la fois ponctuel et méticuleux. Il parie 20 000 livres avec les membres de son Club qu’il parviendra à boucler le tour de la terre en 80 jours : « un anglais ne plaisante jamais quand il s’agit d’une chose aussi importante qu’un pari ».
Donc, ajouta-t-il en consultant un calendrier de poche, « puisque c’est aujourd’hui mercredi 2 octobre, je devrais être de retour à Londres, dans ce salon même du Reform-Club, le samedi 21 décembre, à huit heures quarante-cinq du soir, faute de quoi les vingt mille livres déposées actuellement à mon crédit chez Baring frères vous appartiendront de fait et de droit, messieurs ».
Le soir même, accompagné de son fidèle domestique français, Passepartout, il prend le train pour Paris.
Soupçonné, à tort, d’être l’intrépide voleur de la Banque d’Angleterre, il sera également suivi tout au long de ses pérégrinations par le détective Fix qui ne parviendra cependant jamais à l’arrêter, le mandat d’amener arrivant toujours trop tard.
Les aventures mènent nos deux compères aux Indes. N’écoutant que son courage, Phileas Fogg sauve du bûcher, la princesse Aouda, la veuve d’un maharadjah, laquelle le suit dans son périple. En Amérique, Phileas Fogg doit faire face à l’attaque du Pacific Railroad. Il parvient à sauver le brave Passepartout, enlevé par les Sioux.
Le gentleman anglais aussi ingénieux que courageux, parvient à se tirer de toutes les situations. Il n’hésite pas à emprunter une multitude de moyens de transport : paquebots, train, voitures, yachts, traîneaux, et même éléphants.
Le roman se termine par un coup de théâtre : alors que Phileas Fogg croit avoir une journée de retard, il s’aperçoit qu’il a gagné vingt-quatre heures sur le calendrier en voyageant d’ouest en est. Il se rend donc à son club à l’instant précis où expire le délai de 80 jours. Financièrement, le gentleman anglais ne gagnera rien puisque le coût du voyage représente à peu près le montant de l’enjeu. Mais il aura rencontré l’amour, sous les traits de la princesse Aouda, qu’il avait sauvé du bûcher en Inde, et qui deviendra sa femme.
Les tours du monde insolites
« Il est trop certain que la vie n’a pas de but et que l’homme a pourtant besoin de poursuivre un rêve »
Maurice Barrès
Mers, terre et ciel
– En 1967, Jeanne Barret, française pionnière de la Botanique, est la première femme à avoir fait le premier tour du monde féminin (déguisée en homme pour avoir le droit d’embarquer sur les navires), et réalisé le premier livre de botanique.
– le 12 Avril 1961 l’astronaute russe, Youri Gagarine fait le tour de l’espace en 1 heure et 48 minutes.
– Le 3 mars 2005, l’Américain James Stephen Fosset dit Steve Fossett réussi son premier tour du monde en solitaire en 67 heures sans escale.
– en Mars 1999, le Suisse Bertrand Piccard en ballon, en 15 jours 16 h et 42 minutes.
– le 17 Décembre 2017 François Gabart sur les mers, en solitaire, en 42 jours 17 heures et 40 minutes
– Jean Beliveau, marcheur québecois, a fait le tour du monde en 11 ans, parcouru 75 000 Kms et traversé 64 pays.
– en Avril 2017, Serge Girard, réalise un tour du monde à pied au pas de courses et parcours 25 240 kilomètres en 433 jours.
– Plus près de moi, un ultra Marathonien, Denis Orsini, est en train de réaliser, un tour du monde en Corse… C’est-à-dire qu’il veut marcher 30 000 kilomètres, sans arrêt a raison de 80 kms par jour, durant une année.
Il y a eu aussi des tours du monde insolites, en stop, en trottinette, à vélo, en moto, en voiture, en car, camion, mais aussi des tours du monde, culinaires, de l’art, de la culture, des couleurs, des végétaux, des chaussures etc…
Je me risque à présent à faire « mon tour du monde » de la foi, des croyances et de la spiritualité. Ce projet, au fond de moi depuis très longtemps, je le ferai avec passion ; l’humain et la foi seront le moteur de cette réalisation.
Recommandations
L’auteur pour écrire ce livre et faire ce voyage a effectué des recherches, de façon la plus objective possible en étant le plus possible éloigné de ses croyances et de sa foi. L’auteur ne saura être mis en cause de façon diffamante pour tous types de manquement.
Si l’auteur a commis des oublis, des injustesses, ou des erreurs, il s’en excuse d’emblée et accepte de recevoir tout ajustement ou correction afin de rectifier le sujet traité.
L’auteur accepte donc tout complément d’information, des commentaires ou des critiques constructives et les sources bibliographiques qui le constituent. Cela servira à éditer une version plus juste.
Ce livre n’a en aucune manière un but prosélytiste. Il constitue un recueil de recherches assez vulgarisées, avec comme support un témoignage de voyage.
Cet ouvrage retranscrit la passion de l’auteur pour la quête, la curiosité, la part de croyance ou de non croyance que l’homme possède ou pas de façon innée.
Il évoque la passion de l’auteur pour les voyages, la spiritualité et la recherche.
Les travaux de prospection qui ont permis l’écriture de ce livre, ont été possibles et réalisés aussi à travers des supports papiers, numériques disponibles, mais aussi à travers de l’oralité.
Si toutefois l’auteur a commis du retranscrit trop fidèle des investigations et des enquêtes, il s’en excuse et accepte de recevoir toutes les informations permettant de nommer le créateur qui n’aurait pas été cité, et ce, par simple oubli. Certains chiffres ou dates peuvent ne pas se recouper, en effet en fonction des différentes sources ou des différentes périodes, on remarque des discordances.
Les sujets traités dans cet ouvrage auront nécessité un travail d’écriture et de prospection très importants, avec au moins un livre par chapitre, par pays traversé ; cependant le volume traité était considérable, les voyages longs et riches. Je renouvelle donc la clémence du lecteur sur les sujets et les thèmes laissés vacants.
Certains sujets comme certains pays ont été traités plus que d’autres, par manque d’informations, peut être par manque de temps mais nullement par manque de motivation ou de moindre importance.
Malgré la réalisation de différents chapitres, on pourra trouver des redites ou des doublons, car certaines religions, comme certaines croyances sont présentes dans diverses cultures, pays, régions du monde ou époques.
Ce livre raconte un voyage personnel avec ses rencontres, des témoignages et donc des ressentis du moment propre à l’auteur, car prenons garde, comme le dit Georges Orwell, « les mots n’ont pas plus de rapport avec la réalité que les pièces d’un jeu d’échec avec des individus réels », alors encore une fois bon vent !
Pré épilogue 1
” Tout livre a pour collaborateur son lecteur “
Maurice Barrès
Ce tour du monde, ce tour de moi, m’aura satisfait, rempli, éclairé, en me donnant la sensation du devoir accompli, du chalenge réussi.
Cependant il me laisse encore sur ma faim et a fait reparaître d’autres lacunes, ainsi que le chemin qui reste à parcourir. J’ai compris en tout cas que le chemin n’a pas de fin, voir même pas de début…
J’ai compris que nous sommes tout simplement le chemin en tout cas une infime particule. Une particule sur le chemin commun, sur le chemin de l’humanité, que nous devons dérouler en toute humilité. J’ai compris que rien n’est forcément bon et même forcément mauvais, à quelques exceptions près peut être, et encore. J’ai compris l’impermanence des particules de mon chemin. J’ai compris et valide l’expression de Marcel Proust que ” le seul, le vrai l’unique voyage est de changer de regard “.
Voyager rend heureux ! il permet avec le temps de changer (de fait et/ou de force) notre regard.
Voyager donne l’occasion de sortir de son cercle de confort, lève certaines barrières du mental pour ouvrir celle de la sensibilité et du cœur. Donc forcément révèle l’homme bon, les bons côtés des hommes. Tous les hommes, sans exception ont en eux une ou plusieurs facettes de la bonté, de la bienveillance, de la magnanimité, de l’humilité ou simplement de l’humanité. Le voyage mettra tout cela en lumière.
Voyager change donc automatiquement, les faces sombres des hommes.
Je ne connais aucune personne qui ne soit revenue d’un voyage déçu ou mécontent de l’expérience humaine vécue. (Je ne prends évidemment pas en compte les voyages à consommation mercantile directe de tout ordre).
Alors voyager comme je l’ai fait dans des univers et des milieux spirituels, religieux, de foi, et de conscience accrue, ne vous fait pas revenir tout à fait ” indemne ” si je puis dire… Partir en voyage nous fait évoluer, ce sentiment pose même une difficulté (pas encore assimilée …), ce n’est pas facile de réintégrer en somme toute une vie classique.
J’ai aussi compris, que le seul but matériel à sens unique, l’économie de marché obsédé par la croissance, l’individualisme permanent, la politique lobbyiste, les diverses révolutions industrielles, la recherche à tout prix et à sens unique de la laïcité et de ses idoles, n’ont pas donné les résultats escomptés et nous ont mené sur un chemin que personne ne souhaitait, où l’issue semble être la mise en danger de la terre, l’extinction de la nature et une menace directe pour l’espèce humaine.
Alors peut être pourrons nous tenter de faire l’expérience du bon sens, de la simplicité, de nous imprégner de la spiritualité, de la conscience de la foi, de la vraie religiosité qui permettraient une unicité des hommes et de son milieu. Une prise en compte en somme du vivant, car c’est finalement c’est ce qui caractérise le plus l’homme.
Cela fait partie des besoins fondamentaux de la condition humaine. La foi, la croyance régissent le groupe et influent sur le développement neurologique individuel. Elles socialisent les âmes pour mettre en harmonie le corps et l’esprit.
La prière et la foi guérissent et sauvent.
La spiritualité et la foi donnent un sens à la vie matérielle et intellectuelle.
Elles nous reconnectent aux racines de la terre et de la vie qui sont en nous.
Nous ne pouvons pas nous couper de cette terre dans ce monde sans que cela n’entraîne des conséquences douloureuses.
Le monde divin est notre terre intérieure, notre terre originelle où siègent notre âme, notre esprit et par conséquent aussi notre mental et notre corps.
Si nous coupons ces racines de notre vraie nature, nous nous privons des ressources dont nous avons le plus besoin pour vivre. La foi soulève les montages et rend les cœurs vaillants auxquels rien n’est impossible.
La spiritualité et la foi sont essentielles pour aller vers une réussite harmonieuse, digne, bienveillante et être en bonne santé physique et mentale au même titre que l’intellect et le matériel.
Pour accéder donc à ces ressources, à la spiritualité, à l’élévation, puis aux chemins de la foi où se trouvent la confiance, l’amour et la libération, j’ai identifié, ressenti et éprouvé cinq voies (il y en a sûrement d’autres) :
1/ La souffrance :
De quelle façon l’aborder ?
Les épreuves causées par la vie, et personne ne pourra traverser l’existence sans y échapper (accidents, maladies, traumatismes, difficultés de tout ordre, puis finalement la finitude, la vieillesse et la mort), ces passages obligés vont contraindre de fait l’égo à s’atténuer et se fissurer progressivement.
Cela va élever naturellement et graduellement notre sensibilité, notre conscience et nous faire entrevoir progressivement l’invisible. Des germes enfouis plus ou moins profondément vont alors faire éclore « de force » notre spiritualité.
Notre conscience grandira et notre foi va apparaître. Alors les fleurs de la croyance écloreront.
Pour les entretenir et les faire se développer il y aura la prière, les sacrements, les lieux sacrés, la liturgie, la motivation, la nature, la religion et la persévérance sera parfois proportionnelle à la durée du traumatisme. Notre aptitude, nos prédispositions, notre implication, notre âge, notre milieu et notre degré de souffrance nous mènerons plus ou moins loin sur le chemin.
2/ La prédisposition :
Avoir une aptitude naturelle innée, telle que la sensibilité, l’empathie, la profondeur, la passion, la compassion, la vibration, seront les clés pour ouvrir nos canaux spirituels, nous connecter aux racines de notre terre intérieure sclérosée et nous relier au ciel. Certains, sont davantage disposés que d’autres.
Si vous avez la chance d’être né avec ces merveilleux acquis, ouvrez vos canaux et fermez votre vigilance. Votre conscience prendra alors un essor de façon proportionnelle à vos aptitudes et votre foi apparaîtra.
Pour entretenir ces acquis et les faire grandir, la prière, les sacrements, les cérémonies, la motivation et l’abnégation seront nécessaires pour progresser et vous élever. Vous risquez certainement alors de rencontrer la religion, les divers courants spirituels et votre Divinité. Cela ira crescendo avec l’âge physiologique et la pratique.
3/ L’action délibéré :
Si l’on n’a pas là « chance /providence » d’avoir les acquis que je viens d’évoquer, et si l’on a néanmoins la volonté, la force et l’enseignabilité suffisante, on pourra alors se tourner consciemment et délibérément (par passion ou pas, par désir de connaissances, à travers des rencontres ou par la grâce de la providence…) vers des méthodes, des philosophies qui mèneront à la réflexion (l’âge aidant la finitude se dessine, alors que la jeunesse la rend invisible).
Se tourner vers la réflexion à travers un travail régulier, l’enseignement, la maîtrise, à travers les voyages et aussi à travers des moments de solitude, de retrait et d’introspection dans la nature qui vont implicitement équilibrer nos éléments intérieurs qui naviguent entre l’égo, le matériel, l’esprit et le non attachement (il doit y avoir autant de disciplines et «de façons » que de personnes).
L’aide aux souffrants et ceux qui sont dans la misère permet avec un minimum d’empathie et de compassion de comprendre la souffrance (donc nous faire approcher de la voie N° 1).
Ces nombreuses méthodes nous mènerons, si nous avons suffisamment de graines enfouies et si la motivation ne faibli pas, sur le chemin de la sagesse, de la spiritualité.
Notre égo sera alors plus édulcoré, la voie de la foi s’élargira pour nous montrer et appréhender les codes de l’éveil. Notre conscience grandira et notre Divinité apparaîtra.
Pour les entretenir, les faire croître et rester sur le chemin, il y aura la prière, les sacrements, les cérémonies qui entretiendrons le mystère, donc, l’émerveillement. Les premiers doutes se dissiperont alors que d’autres naîtront.
4/ La conversion spontanée :
J’ai rencontré certaines personnes qui ont eu une conversion spontanée, rapide pas envisagée et bien souvent malgré eux. Ces personnes ont subitement été ” connectées “, au Divin, à Dieu.
Ces conversions, ces changements sont apparus parfois sans raisons apparentes, sans différence d’âges, de lieu géographique ou de milieu social.
Conversions, apparemment sans raisons apparentes, mais qui sont souvent la conséquence d’un évènement, d’une convergence de situations anciennes ou pas. Un insignifiant élément déclencheur suffira alors à faire basculer la vision de notre existence.
L’appel de Dieu, le coup de foudre. Incompréhensible, est parfois difficile à gérer pour soi-même et pour l’entourage. Un appel souvent provoqué par des évènements spontanés, stupéfiants auxquels la vie nous confronte parfois.
Un appel, souvent difficile à mener, sans rejeter le passé, la famille, sans être ébloui et aveuglé par les nombreux miroirs aux alouettes.
5/ Le temps
Voir livre ” Il n’est jamais trop tard pour avoir une âme, saine un esprit, dans un corps sain ” Edition BOB 2016
Le temps nous rapproche aussi de la voie N° 1.
Le temps que l’on arrive à prendre, à gagner sur la vie, ou bien que la société, ou la vie nous impose (prison, maladie …) et même l’épreuve du confinement de Mars / Avril 2020, faisant suite à la pandémie dû au Codiv 19, a été un stupéfiant révélateur de notre capacité à bonifier le temps.
Quand le temps se détend, s’allonge… on revient naturellement vers la simplicité, la justesse. Le bon sens prime.
Dans les moments difficiles du confinement de 2020 les connections internet et les audiences de divers médias chrétiens en Corse ont été multipliées par 10. Les messages demandant la clémence et le soutien du Seigneur étaient quotidiens.
Le temps fragilise l’égo, qui en veut toujours plus. Plus de possession, plus d’acquisition, plus d’attention, plus de culpabilité et donc plus de temps.
Un temps pour soi nous donne accès à la contemplation du monde qui nous entoure, et nous met dans un état de quiétude.
Alors un savant mélange d’intuition et de réflexion fera naître la pleine conscience, porte vers l’amour.
L’invisible apparaîtra progressivement pour faire surgir la spiritualité profonde et autour du monde qui nous entoure.
L’harmonie et la paix s’installeront, la foi et les croyances se dessineront par l’émerveillement et le mystère de la vie.
Pré pilogue 2
« L’évolution ne consiste pas à devenir de plus en plus saint, ou de plus en plus intelligent, ou de plus en plus heureux, l’évolution consiste à devenir de plus en plus conscient. »
Bernard Werber
Pour rester sur le chemin de la spiritualité, sans trop s’en écarter et ne pas se faire ” appeler ” de façon plus brutale et involontaire par la vie, il faudra beaucoup de travail de régularité et entretenir ” son capital “, car dès que les moments de paix et de détente s’envoleront, il y a fort à parier que ce soit avec les ailes de notre côté sombre sollicité en permanence par la société et qui n’attend que des signes futiles pour fuir.
L’abnégation, la motivation seront souvent inversement proportionnelles à notre âge physiologique.
Deux erreurs alors à ne pas faire (entre autres) :
- La première croire que l’on n’y arrivera pas,
- La deuxième croire que l’on y est arrivé.
Contrairement au physique, au matériel, au visible, la spiritualité et la foi ne reviennent pas à leur point de départ une fois que le travail s’estompe.
L’effort physique, le gain et le matériel en général reviennent assez rapidement au point de départ dès que les efforts cessent. L’ego est vorace et n’est jamais repu. Il en demande toujours plus, nous culpabilise et nous fait croire que nous sommes toujours au point de départ.
On tombe de vélo dès que l’on s’arrête de pédaler.
Le mystère, le miracle de la spiritualité et de la foi nous maintiendrons toujours dans les hautes fréquences de l’émerveillement, du mystère de la vie et dans les hautes vibrations de l’amour.
Passage obligé pour la libération, l’élévation de l’être et de l’espèce humaine.
« L’homme est devenu homme en tant qu’espèce (homo sapiens), le jour où il a commencé à croire à un Dieu, à une Divinité, l’homme s’éteindra le jour où il sera une Divinité, où il sera Dieu ».
Comme il n’y a pas d’amour, mais des preuves d’amour, il n’y a pas de foi, de croyance, de sagesse, mais des preuves de foi, de croyance et de sagesse. Pour cela il faut avoir beaucoup d’amour en soi, d’humilité, parce que celle-ci nécessite des efforts, des épreuves et du temps. Il faut laisser la porte de notre cœur ouverte et celle de notre intelligence entr’ouverte.
Avoir la foi est en même temps un acte propre à notre volonté dans notre pleine liberté, et en même temps un don de Dieu.
Le célèbre psycho-sociologue Américain Abraham Maslow, qui a hiérarchisé les besoins fondamentaux de l’homme, n’a pas omis de dire, que le besoin d’épanouissement (développement personnel, réalisation de son potentiel, mais aussi éprouver le besoin de croire en quelque chose de différent que la condition humaine), était un besoin fondamental.
L’homme a donc besoin de spiritualité, comme il a besoin de rationnel.
Après la deuxième guerre mondiale, la majorité des chercheurs et des prix Nobel étaient athées. Ils faisaient une grande confiance à leur savoir et leurs recherches, depuis les années 2000 la majorité est devenue « croyante », gnostique et ne peuvent se satisfaire de leurs connaissances pour tout expliquer.
Albert Einstein l’avait déjà annoncé : « Plus je cherche, plus je trouve et plus je crois en Dieu ».
Un des piliers de l’évolution des hommes est la route qui mène de l’ignorance à la connaissance. L’homme a besoin d’apprendre de savoir.
Il faut se méfier de ne pas tomber dans le charlatanisme, ou les abus de faiblesse qui peuvent être nombreux face à la détresse des malades et des plus faibles. Les tentations de promettre à ceux qui souffrent de l’aide ou un espoir de guérison, contre des faveurs et de l’argent sont et ont toujours été. Les frontières sont parfois minces. Les conseils à autrui et les moyens modernes d’avoir accès à la connaissance ne sont plus limités et doivent mettre en garde toute personne.